A word from the photographer:
“Eretmochelys imbricata – hawksbill turtle in
Martinique. The shot was taken at night using a red light to avoid disturbing the turtle. Long-coveted for the noble material of its shell with which jewelry is made, the population of hawksbill turtle is decreasing.
A conservation status of the IUCN (International Union for Conservation of Nature) classified the species as threatened in 1968 and is now critically endangered. The 1992 convention formally prohibits the exploitation of turtles’ shells, even dead. Within a century, a great majority of the hawksbill turtle population has disappeared. Despite its critical conservation status, there are many threats to this species. The chance for a hatchling to reach adulthood is just 1 in 1,000, knowing that a turtle lays between 50 and 200 eggs per clutch.
In this image the turtle was looking for a site to lay eggs and got stuck in an abandoned fishing gear on the beach. Egg-laying is a stressful time for the turtle, as it is much heavier, less skillful and vulnerable on land. The turtles encounter many hardships: It is plagued by stray animals, poaching for its flesh, light pollution removing all-natural landmarks, the intentional disturbance of curious observers, pollution of sites, erosion of beaches, loss of habitat linked to urbanization, to the looting of nests by mongooses or by certain animals fond of turtle eggs.
That night, the turtle was freed from its trap. Others will not have this chance. However, it gave up its laying and returned to the sea after two hours of struggle on land between finding a place to lay eggs and intervening for her release.”
Le mot du photographe :
“Eretmochelys imbricata – la tortue imbriquée, en Martinique. La photo a été prise de nuit à l’aide d’une lumière rouge pour éviter de déranger davantage la tortue. Longtemps convoitée pour le matériau noble de sa carapace, à partir duquel on fabrique notamment des bijoux, la population de tortues imbriquées ne cesse de décroître.
L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a classifié l’espèce comme menacée en 1968. Aujourd’hui, elle est considérée en danger critique d’extinction. Une convention de 1992 interdit formellement l’exploitation des carapaces des tortues, même mortes. En l’espace d’un siècle, une grande majorité de la population des tortues imbriquées a disparu. Malgré son statut critique, il y a bien d’autres dangers qui pèsent sur cette espèce. La probabilité qu’un nouveau-né atteigne l’âge adulte n’est que de 1 sur 1 000, sachant qu’une tortue pond entre 50 et 200 œufs par ponte.
Sur cette image, la tortue recherchait un endroit pour pondre ses œufs et s’est retrouvée coincée dans un filet de pêche abandonné sur la plage. Le moment de la ponte est très stressant pour les tortues qui sont beaucoup plus lourdes, moins adroites et très vulnérables sur terre. Les tortues rencontrent de nombreuses épreuves : elles sont en proie aux animaux sauvages, braconnées pour leur chair, victimes de la pollution lumineuse qui leur retire tous leurs repères naturels, mais aussi la nuisance intentionnelle d’observateurs curieux, la pollution des sites, l’érosion des plages, la perte de leur habitat dû à l’urbanisation jusqu’au pillage de leurs nids par des mangoustes ou autres animaux friands d’œufs de tortues.
Cette nuit-là, la tortue a été libérée de son piège. D’autres n’auront pas cette chance. Cependant, après deux heures de lutte sur terre, entre trouver un endroit pour pondre et l’intervention pour la libérer, elle a abandonnée l’idée de pondre, et est retournée dans la mer.”
Photograher: Fabien Lefebvre
Location: Caribbean
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