A word from the photographer:
“In the heart of the Verdon Regional Natural Park, I was waiting for the sunrise from the top of the cliffs. As soon as the first rays of sunlight appeared, the vultures took off in search of food. The vulture being mainly a glider, I positioned myself close to a zone of ascending currents because they use them to gain altitude. I was facing the rising sun in order to capture images where the bird, with its very light fawn plumage, would be illuminated and therefore in very warm tones, while the background, mostly against the light, would be very dark and cold. My approach was to sublimate the animal in very soft and warm side lights in opposition to a very dark and cold background, so I would detach the animal in the background by revealing the curves and the silhouette.
In the 19th century, the Griffon Vulture, victim of hunting and poisoning, almost disappeared. Since the early 2000s, organizations such as the LPO (Bird Protection League) create reintroduction programs in order to restore a natural balance, essential to biodiversity. The Vulture being a formidable cleaner of nature. Indeed, they feed exclusively on dead animals and thus it avoids the spread of diseases related to the putrefaction of the corpses of wild animals that contaminate the soils and rivers. In order to reconcile humans and animals, these organizations have created partnerships with local breeders, who, until now, when they had losses in their herds, were forced to call on industrial renderers responsible for incinerating the corpses. The price of the operation was high and the environmental impact consequent due to the transport by truck which was done over hundreds of kilometers. Now the breeders entrust the dead animals to the organization which makes them available to the Vultures, so rendering is done naturally and free of charge for the breeder. Therefore, man and animal share the territory and balance is restored.”
Le mot du photographe :
“J’attendais le lever du soleil, assis en haut des falaises, au cœur du parc régional du Verdon. Dès que les premiers rayons du soleil sont apparus, les vautours, oiseaux planeurs, ont décollé, à la recherche de nourriture. Je me suis donc positionné proche d’une zone de courants ascendants car ils les utilisent pour gagner de l’altitude. Je faisais face au soleil levant pour pouvoir capturer des images où l’oiseau, avec son plumage fauve, serait illuminé avec des tons très chaud, tandis que l’arrière-plan, à contre-jour, serait très sombre et froid. Mon approche était de sublimer l’animal grâce à des lumières très douces et chaudes, s’opposant à un fond très sombre et froid. Ainsi, l’animal se détache de l’arrière-plan en dévoilant sa silhouette et ses courbes.
Au 19ème siècle, le vautour fauve, à presque disparu, victime de la chasse et d’empoisonnement. Depuis le début des années 2000, des associations comme la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), ont créé des programmes de réintroduction dans le but de restaurer un équilibre naturel, essentiel à la biodiversité. Le vautour est un incroyable nettoyeur de la nature. En effet, ils se nourrissent exclusivement d’animaux morts, évitant ainsi que des maladies liées à la putréfaction des corps se répandent et infectent les sols et les rivières. Pour réconcilier Hommes et animaux, ces associations ont créé des partenariats avec les éleveurs locaux, qui, jusqu’à présent, étaient forcés d’appeler des équarisseurs, s’occupant de l’incinération des corps d’animaux, lorsqu’il y avait des pertes dans les troupeaux. Le coût de ces opérations était élevé et l’impact environnemental important, dû au transport fait par camions sur des centaines de kilomètres. Les éleveurs confient maintenant les corps de leurs animaux aux associations qui les mettent à disposition des vautours, la valorisation est faite naturellement et sans frais pour les éleveurs. Homme et animal partagent un territoire, et l’équilibre est rétabli.”
Photograher: Michael Arzur
Location: France
Year: NC
Camera: NC
Lens model: NC
Aperture: NC
Shutter speed: NC
ISO: NC